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Junk Art au féminin : à vos héroïnes !

Par VANESSA CLERT GIRARD, publié le vendredi 15 mars 2024 08:15 - Mis à jour le vendredi 15 mars 2024 08:16
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« - Depuis quand des déchets peuvent-ils devenir une œuvre d’art ? -Depuis qu’on a inventé le Junk Art. On montre justement que l’on peut faire de l’art avec des objets du quotidien.»

Le jeudi 23 novembre 2024, à la Maison de quartier des Brosses, nous avons eu le plaisir d’assister aux représentations du spectacle « Junk Art au féminin » par les élèves de première MSPC et la Cie Zéotrope.

Sabine, Guillaume et Sandrine ont cheminé avec les élèves à la découverte d’œuvres d’art de sculptrices adeptes du Junk Art. Inspirés, les élèves de 1MSPC ont œuvré à leur tour, à coup de trusquins, traçant des lignes, mesurant les angles, découpant les tôles… Et, soudure après soudure, trois objets emblématiques ont insufflé l’écriture du texte : la vague, la vache et l’échelle.

Après dix séances d’échanges, d’improvisations théâtrales et de construction : place au spectacle !

Sapés comme jamais, les premières ont surmonté leur trac pour jouer devant un public d’élèves d’écoles élémentaires du quartier des Brosses.

 « L’Art, c’est pas que pour les gars ! »: c’est le mot d’ordre du spectacle présenté comme une émission, et construit comme une suite de reportages.

Nous avons été transportés alternativement dans trois univers différents, immergés dans le processus de création de trois artistes : trois femmes, sculptrices, adeptes du Junk Art.

Aux confins d’une plage de Corée du Sud dont l’artiste Jean Shin est originaire, s’alignent les Kim et leurs planches, apprentis surfeurs dévoués à leur maître Kim. Jean Shin surprend leur préparation méticuleuse, leurs chemises fleuries et leur salut à l’océan…

Dans une campagne verdoyante de Finlande, l’artiste Miina Akkirjyrkka croise un éleveur inquiet. Ses vaches produisent de moins en moins de lait, car à proximité de ses pâtures passent trop de voitures. Voici justement, remplie de jeunes, une voiture dont s’échappent des watts et des watts de musique…

L’artiste Caroline Brisset se balade sur une plage de Bretagne. Un père trop occupé à ne rien faire laisse son gamin à son ennui. Le gamin déplie et plie pour faire d’une feuille abandonnée un avion en papier. C’est fait. Le père est absent maintenant. Que faire ? Le gamin grimpe simplement, conquiert de début d’une échelle. Oh ! Quel vertige ! 

L’océan salué est saturé de pollution. Le plastique étouffe les rêves de surf et les êtres vivants. Voici le début d’une idée d’œuvre d’art : Jean Shin récupère la récolte de déchets effectués par les Kim. Selon les élèves, leur objet « la vague » peut être